Acte
1
Du rêve à la réalité
Rien ne me
prédestinait
à me retrouver un jour en équilibre, avec un " instrument
de cirque ", à dévaler des sentiers abrupts.
Juste pour voir,
manière d’y croire, j’avais essayé au tout début.
Puis j’ai persévéré, comme pris au jeu,
c’était
devenu une obsession. J’ai progressé et peu à peu c’est
devenu
réalité, comme une évidence…
Nouvelle activité montagne
Aujourd’hui, tous les itinéraires en montagne ou presque ont été parcourus, toutes les parois, tous les sommets, à pied, mais aussi à ski, en parapente… Tous ont été décrits et répétés. Pourquoi alors ne pas inventer une nouvelle pratique, utilisant le même terrain de jeu, mais où tout serait à faire ? Une nouvelle façon de randonner, de " voler ", de sauter, de rouler, où le terrain connu redeviendrait inconnu.
Matériel…
Autonomie
et sécurité !
Pas de pollution : une seule roue à actionner à la force des mollets. J’apprécie la légèreté et la simplicité de l’engin. Le sac à dos contient de l’eau, un peu de nourriture et la carte qui me permet d’être autonome. Le casque et les gants sont indispensables… La corde, elle, s’impose dans les descentes exposées.
L’approche
Marcher en
direction
du sommet, visualiser chaque passage par où la descente
s’effectuera
: la montée à pied fait partie intégrante de la
réalisation.
Elle permet anticipation et évaluation des risques par la
reconnaissance
du terrain.
Premiers
tours de roue
L’arrivée
au sommet n’est donc que le début du jeu. Après avoir
posé
le pied sur la pédale, on peut enfin laisser le corps s’envoler,
trouver l’équilibre, enchaîner le premier virage "
pédalé-sauté
", se sentir comme en apesenteur. La main guide la poignée-selle
et l’engin glisse, tantôt roule, tantôt saute…
(Suite => Acte 2)
© 2005 Bouché-Perrin